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mardi 16 mars 2010

2e Edition de la « Grande Nuit des Reporters d’Images du Bénin







ASSOCIATION NATIONALE DES REPORTERS D’IMAGES   
DU BENIN (ANARIB)

                        Discours du Président de l’ANARIB

-       Mesdames et messieurs les invités
-       Chers collègues et chers confrères,

  Soyez les bienvenus à la Grande Nuit des Reporters d’Images du Bénin.
Après l’effort, le réconfort nous apprend un dicton.
    Comme vous le savez, nous sommes des hommes et femmes de terrain. Toujours absorbés par le travail, nous ne nous rencontrons entre confrères que sur les lieux de reportage, ce qui ne nous permet pas de disposer suffisamment de temps pour échanger profondément. En famille, nous passons très peu de temps aux côtés de nos compagnes et de nos enfants et cela affecte nos foyers. Je pris au passage donc les uns et les autres de comprendre notre situation et de nous accepter comme tels.
Notre but principal est d’être à l’affût de l’information afin de mieux  servir les téléspectateurs et lecteurs.
   Cela fait déjà un an que nous avons institué ce cadre de retrouvailles pour échanger et réfléchir sur la situation socioprofessionnelle des reporters d’images et nous divertir après un an de dur labeur.
   Aujourd’hui samedi 13 mars 2010, nous voici à la deuxième édition.
Si durant l’année 2009 nous n’avons pas enregistré  des difficultés majeures sur le plan professionnel, c’est avec beaucoup d’amertumes que nous avons abordé l’année 2010. L’Association vient d’enregistrer le licenciement d’une dizaine de cadreurs pour des raisons économiques par une chaîne de télévision. Face à cette situation, je nous exhorte à plus de courage, de patience et de rigueur dans l’exécution des obligations qui sont les nôtres vis-à-vis de l’employeur, seuls gages pour sauvegarder notre gagne pain. Ainsi, s’il s’avérait que nous le perdions, que nous ne faisions pas piètre figure sur le plan du droit. Car, par ces temps qui courent, la vie est difficile, et la perte d’un emploi met toujours en cause la vie de plusieurs familles. L’essentiel aujourd’hui est de jeter les bases d’une réflexion devant aboutir à la création d’une structure de production d’images afin de sortir certains de la précarité ambiante. Les premières agences de presse ont connu leur salut grâce à la convergence d’esprit des reporters d’images. Alors pourquoi pas nous ?
    Aujourd’hui, le monde évolue. De par cette évolution, la technologie en matière de communication visuelle a pris un pas considérable. Par conséquent, nous devons nous impliquer davantage dans le renforcement des capacités afin de mieux satisfaire les attentes des lecteurs et téléspectateurs. Car sans les cadreurs, aucune télévision n’existerait. De même, les images rapportées par les photojournalistes constituent des preuves matérielles du vécu et facilitent aux lecteurs une meilleure visibilité du texte.
    La qualité de nos prestations dépendra de nos connaissances professionnelles, donc la formation est capitale.

-       Mesdames et messieurs les invités
-       Chers collègues et confrères,

     Ce majestueux espace qui abrite la présente manifestation est l’œuvre du PDG de l’Hôtel  Peace And Love avec qui nous avons établi un partenariat qui fait son petit bonhomme de chemin. Au nom de l’Association Nationale des Reporters d’Images du Bénin je remercie le PDG de Peace And Love, son Chargé de mission et tout le personnel de cet hôtel qui n’ont ménagé aucun effort quant à la réussite de cette deuxième édition de la « Grande Nuit des Reporters d’Images du Bénin ».
Vive l’ANARIB
Vive l’information au service des peuples
Je vous remercie.

                                                                      Cotonou, le 13 mars 2010

        Le Président

Gontran HOUNSOUNOU