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dimanche 1 mars 2015

CENTRE CULTUREL CHINOIS: SOIREE DE DELIBERATION DU CONCOURS D'ART

Le samedi 28 Février 2015, le Centre Culturel Chinois a abrité la "SOIREE DE DELIBERATION DU CONCOURS D'ART PLASTIQUE ET DE COMPOSITION EN LANGUE CHINOISE ET FRANCAISE" Cette soirée organisée à l'intention des Béninois, les plus méritants ont été primés entre autres par Mr BAI Guangming Directeur du Centre Culturel Chinois.   

Les officiels visitant l'exposition des œuvres d'art sous la conduite
 de M.  BAI Guangming
Directeur du Centre Culturel Chinois. Photo: © Gontran HOUNSOUNOU
 Les officiels visitant l'exposition des œuvres d'art
 sous la conduite de M. BAI Guangming
Directeur du Centre Culturel Chinois. Photo: © Gontran HOUNSOUNOU


Remise d'attestation d'encouragement aux candidats
les plus méritants par M. BAI Guangming
Directeur du Centre Culturel Chinois.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU

M. AREMON Etienne, Directeur du Patrimoine Culturel
 Représentant
 le Ministre de la Culture, félicitant les lauréats.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU


Vue panoramique des lauréats avec les officiels.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU
 

Remise d'attestation d'encouragement aux candidats les plus méritants
par M. BAI Guangming
Directeur du Centre Culturel Chinois.
 Photo:© Gontran HOUNSOUNOU

mercredi 17 avril 2013

1ER AVION AGRICOLE INVENTE AU BENIN

LE 1ER AVION AGRICOLE INVENTE AU BENIN _____________Par Gontran HOUNSOUNOU Ils sont 16 ingénieurs dont 15 Béninois et un Russe, réunis en association pour réfléchir entre autres sur le développement de la mécanisation agricole en Afrique. Au nombre de ceux-ci, Servais AHOUEGNON ingénieur électricien à l'Office National de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB) et Florent AHOSSI, ingénieur civil de l'aéronautique, ont fédéré leurs ingénieusités pour fabriquer le 1er prototype d'avion agricole béninois.Une visite que nous avons faite cans la soirée du mercredi 17 Avril 2013 au stade de l'Amitié de Cotonou, nous a permis de constater de visu la présence du prototype avec leurs inventeurs. Il faut reconnaître qu'aujourd'hui, le nombre d'appareils (avions et hélicoptères)travaillant pour l'agriculture dans le monde est évalué à 24000, dont 5 en Afrique. Les caractéristiques de l'avion agricole sont les suivantes: - Envergure: 7,06 cm - Longueur du fuselage: 5,95 m - Surface alaire: 26,82 m2 - Allongement: 7,43 - Poids à vide: 330kg - Charge alaire:23kg/m2 - Poids maximum au décollage: 615kg - Puissance: 105ch - Cylindrée: 1900cc - Vitesse d'aproche: 45km/h - Finesse: 7 - Distance franchissable: 180km - Taux de chute minimum: 1,6m/s - Attitude maximale: 4000m - Distance de décollage: 300m - Distance d'atterrissage: 120m Pour sa sécurité et celle de son cavalier, la machine est équipée d'un parachute.

jeudi 16 septembre 2010

Marche pacifique de la CSTB contre l'enlèvement de Urbain DANGNIVO

Le Général Abassi ALLE rassurant les
syndicalistes de la préoccupation
que la disparition de Urbain DANGNIVO
constitue pour la police nationale
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU

Remise de la motion par Issé IKO, Secrétaire
Général Adjoint de la CSTB au Gal Abassi
ALLE Directeur de cabinet du Ministre de
l'Intérieur et de la Sécurité Publique
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU

Les militants de la CSTB inquiets de la
disparition de Urbain DANGNIVO
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU

Les militants de la CSTB à leur arrivée
devant le ministère de l'intérieur et de la
sécurité publique
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU


Un détachement de policiers et les
sommités de la sécurité publique
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU
   DANGNIVO Urbain porté disparu
AZOUA Gaston, Secrétaire Général de la
CSTB exigeant la libération de Urbain
DANGNIVO
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU

Depuis le mois d'Août dernier monsieur DANGNIVO Urbain, cadre du ministère des finances au Bénin est porté disparu. Une disparition mystérieuse que d'aucun qualifie d'enlèvement. Ni lui, ni sa voiture ne sont encore retrouvés jusqu'à ce jour.
  Malgré les cris de détresse de sa famille, ses collaborateurs et le syndicat auquel il est membre, c'est le mutisme total. Dépassées par ce silence du désert les centrales syndicales montent au créneau pour demander au gouvernement et aux forces de sécurité publique d'oeuvrer à sa recherche et à sa libération. C'est dans cette optique que ce jeudi 16 Septembre 2010 dans la matinée, la centrale des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB) a organisé une marche pacifique à travers la ville de Cotonou. Cette marche a conduit les militants de cette centrale au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique où attendaient déjà un détachement de policiers et les sommités de la sécurité publique.

Gontran HOUNSOUNOU

mercredi 8 septembre 2010

50 ANS D'INDEPENDANCE DU BENIN

YAYI BONI

Hubert MAGA 1er Président de la République du Bénin (ex Dahomey) 
Christophe SOGLO
Sourou MIGAN APITHY
Justin AHOMADEGBE TOMETIN
CONGAKOU Taïrou
Maurice KOUANDETE
Alphonse ALLEY
Emile Derlin ZINSOU
Paul Emile de SOUZA
Mathieu KEREKOU
Nicéphore Dieudonné SOGLO
          


























































              LES REFLETS DE L'Histoire


 Le Bénin, jadis, Dahomey, situé sur la côte du golfe de Guinée, jeta les bases de  son histoire au XVIIème siècle. Ce pays fut divisé en plusieurs royaumes dont celui d'Abomey (fondé en 1625) et celui de Porto-Novo.
  Quand, en 1625, le royaume d'Abomey conquiert le royaume voisin de Dan, il lui donna le nom de Danxomè (en langue fon : " dans le ventre de Dan ") que le colonisateur appela « Dahomey ». Ces royaumes vivaient sur la traite des esclaves en relations avec les comptoirs commerciaux contrôlés par les Anglais, les Danois, les Portugais et les Français. En 1894, après la reddition du Roi d’Abomey, la France donna à ce nouveau territoire colonial, l’appellation de "Colonie du Dahomey et ses dépendances". En 1904, le Dahomey fut incorporé à l’AOF (Afrique Occidentale française).
  Après plus de trois siècles de domination, la colonie du Dahomey fut proclamée « République » le 4 décembre 1958. La France, sous la présidence du Général Charles de GAULE, accepte de libérer ce territoire du joug colonial. La République du Dahomey devient alors indépendante le lundi 1er août 1960 et Hubert Maga en a été le premier président. Depuis lors, beaucoup d'ambitions politiques et de divergences ont tôt fait naître dans le pays plusieurs régimes. Ce qui ne favorisera guère le développement de la nation ni l'épanouissement de ses peuples, alors, la dépendance continue d'être un facteur d'arriération du fait des hommes.
      __________   Par Jean Gontran HOUNSOUNOU

     1er Août 1960 - 1er Août 2010, il y a cinquante ans, le Dahomey, aujourd’hui République du Bénin, accédait à l’indépendance. C’était l’œuvre de certains dignes fils de ce pays qui ont œuvré pour obtenir de la France cette souveraineté.
Quittant le joug colonial français, les nouveaux dirigeants du pays assument désormais la destinée de la nation Béninoise. Des institutions politico- administratives ont été mises en place telles que, le premier gouvernement du Dahomey avec à sa tête, Hubert MAGA comme premier Président de la République, l’Assemblée Nationale avec comme premier Président : Valentin AKPLOGAN DJIBODE, tandis qu’à la tête de la Cour Suprême le docteur Emile Derlin ZINSOU en a été  le premier Président.
  Le pays ayant opté pour un régime semi-présidentiel, le tout premier gouvernement était composé de treize membres.
    Sourou MIGAN APITHY en était le Vice-président chargé du Développement et du Plan.
Très top les nouvelles autorités du pays se sont mises au travail. La diplomatie étant la vitrine d’un pays, après un an, le ministère des Affaires Etrangères était encore en pleine période d’organisation.  Le personnel diplomatique de carrière faisait défaut sans parler des moyens financiers pour le fonctionnement normal d’une entreprise aussi importante que la création d’un ministère des Affaires Etrangères.
  Avec un personnel de dix à peine, tant dans les services centraux qu’à l’extérieur, ce premier gouvernement est malgré tout parvenu à répondre à certains nombres d’obligations découlant de notre accession à la souveraineté internationale. Au nombre de ces  obligations il faut noter la recherche d’une coopération internationale efficace pouvant aider à sortir des difficultés économiques et financières.
La politique du Président MAGA se résumait en peut de mot : Sur le plan intérieur, il se veut le champion infatigable de l’unité du pays, condition indispensable à son essor économique et social.
Le Parti Dahoméen de l’Unité (PDU), formation qu’il préside en son temps a obtenu le 11 décembre 1960 un succès éclatant de 70% de voix lors des élections à la présidence et la Vice-présidence de la république ainsi qu’à la députation. De par cette majorité écrasante, Hubert MAGA est élu triomphalement premier Président de la République du Dahomey. Il prêta serment le 31 décembre 1960.
Tout en se consacrant à une planification rigoureuse des besoins et des ressources du Dahomey, il a favorisé la relance économique, les grands travaux et les coopératives agricoles. D’immenses chantiers sont ouverts un peu partout sur le territoire de la République avec l’aide de pays étrangers.
Véritable baptiseur de la nation, il compte à son actif entre autres réalisations, la construction de la présidence de la République, la place de l'indépendance à Cotonou, le centre national hospitalier et universitaire Hubert MAGA baptisé en son temps « l’hôpital 350 lits » etc...
   Albert TEVOEDJRE, en sa qualité de Secrétaire d’Etat à la Présidence de la République chargé de l’information et à la propagande avait la tutelle de trois organes de presse de service public tels que : La radio-dahomey, l’Aube nouvelle et l’Agence Dahoméenne de Presse qui publiait « La Dépêche Dahoméenne » . Après son brillant stage à la S.O.R.A.F.O.M à Paris, Justin VIEYRA fut le premier Rédacteur en chef du journal parlé à Radio-Dahomey. L’Aube Nouvelle étant un hebdomadaire paraissait tous les samedis.            Chroniqueur attitré de l’Aube Nouvelle, Albert TEVOEDJRE était très remarqué à travers sa chronique « OU EN SOMMES-NOUS ». Cette chronique est  radiodiffusée tous les vendredis soirs après quoi les lecteurs en ont connaissance en première lecture le lendemain. La rubrique « OU EN SOMMES-NOUS » donne un aperçu complet des activités de la Présidence de la République et de divers ministères. Elle constitue un élément important de propagande reflétant la pensée du gouvernement sur les sujets d’actualité.
   Afin de poursuivre les efforts du gouvernement en vue d’assurer au public des journaux de qualité, Albert TEVOEDJRE a prévu très tôt :
   Un décret créant la commission de la carte d’identité professionnelle du journaliste ;
   Un décret portant statut du journaliste professionnel en République du Dahomey. Selon Albert TEVOEDJRE «  ces décrets ou ordonnances nous permettrons de limiter tous individus qui se découvrent du jour au lendemain une vocation au journalisme et écrivent alors n’importe quoi dans n’importe quelle feuille de la place… » .
   Chaque membre du gouvernement se donnait à la tâche, car l’enjeu était de taille.
   En matière de politique extérieur, le Président Maga  a œuvré dans le sens de la fidélité à l’idéal d’unité africaine. A maintes reprises, il a affirmé son attachement à la construction des grands ensembles. Dans les faits, ses désirs se sont matérialisés au sein du Conseil de l’Entente. Cette heureuse association donne l’idée de ce que l’on peut réaliser harmonieusement, pour un regroupement efficace des Etats sans sacrifier la personnalité de chacun d’eux. Mais l’homme propose et dieu dispose. Des ambitions ont commencé par hanter certaines personnes qui ne tardent pas à mettre en exécution leurs plans de destitution du Président.
  Le 27 octobre 1963, le Président  Hubert Maga fut renversé par un putsch initié par le colonel Christophe Soglo. Il y règnera du 27 Octobre 1963 au 24 Janvier 1964.
  Dès lors, une nouvelle constitution fut adoptée par référendum le 5 janvier 1964. Le pouvoir revient aux civils en janvier 1964 : Sourou Migan Apithy est président et Justin Ahomadégbé Premier ministre et vice-Président. Le règne du Président APITHY  couvre la période du 25 Janvier 1964 au 24 Novembre 1965. Du fait de la divergence entre AHOMADEGBE et APITHY le colonel Christophe SOGLO obligea les deux à démissionner du gouvernement. CONGAKOU Taïrou, alors Président de l’Assemblée Nationale recevra les lettres de démission le 24 novembre 1965. Ce dernier prêta serment le 1er décembre 1965 devenant ainsi Président de la République. Taïrou CONGAKOU assumera cette fonction au 22 Décembre seulement de la même année avant d’être chassé du pouvoir par Christophe Soglo, devenu général. Le 18 décembre 1967, il est à son tour renversé par le commandant Maurice Kouandété. Le 21 Décembre 1967 le lieutenant-colonel, Alphonse Alley, prend la tête du gouvernement.  Le 17 juillet 1968, des jeunes militaires regroupés au sein du CMR placent à la tête du pays, le Dr Emile Derlin Zinsou. Le 10 décembre 1969, le lieutenant-colonel Maurice KOUANDETE dépose le président Emile Derlin Zinsou. Mais KOUANDETE ne gardera le pouvoir que pour deux jours. Car, le 13 décembre, Paul Émile de Souza le lui prend  et l'exerce jusqu'au 7 Mai 1970. Le 7 mai 1970, un Conseil présidentiel de trois membres composé de: Sourou Migan Apithy, Hubert Maga et Justin Ahomadégbé, dirige le pays avec une présidence " tournante ". Le 7 Mai 1972, la rotation porte Justin AHOMADEGBE à la tête du pouvoir jusqu'au 26 octobre date à laquelle ce Conseil présidentiel fut renversé par un coup d'État de jeunes militaires dirigés par le commandant Mathieu Kérékou, qui forme un Gouvernement Militaire Révolutionnaire (GMR).  Les trois présidents (Sourou Migan Apithy, Hubert Maga et Justin Ahomadégbé) sont emprisonnés jusqu’en 1981. En décembre 1973, le nouveau régime en place  crée le Conseil national de la révolution (CNR) puis en novembre 1974, le régime adopte comme ligne de conduite le "socialisme scientifique". Le 30 novembre 1975, le pays change de nom et devient la République populaire du Bénin. Le Parti de la Révolution Populaire du Bénin (PRPB) reste désormais le parti unique du pays. Ainsi en ont voulu les nouvelles autorités du pays. Le 16 janvier 1977, le docteur Emile Derlin ZINSOU en exil, envoie à Cotonou un groupe de mercenaires dirigé par Bob Denard (Alias Gilbert BOURGEAU) mais qui échoue lamentablement dans une tentative de putsch auquel participaient des Béninois et plusieurs autres nationalités) . Une nouvelle constitution (la loi fondamentale) est adoptée le 26 août 1977. En novembre 1979, des élections législatives, toujours sous le régime du parti unique, ont permis la formation de l'Assemblée Nationale Révolutionnaire (ANR). En février 1980, Mathieu Kérékou est élu président de la République du Bénin par cette Assemblée. Il sera réélu en 1984 et 1989, mais dès 1987, la crise économique aidant, des mouvements de contestation se font jour, notamment dans les milieux intellectuels et estudiantins avec l’appui du Parti communiste dahoméen (PCD).Ce Parti ne deviendra Parti Communiste du Bénin (PCB) qu’après la Conférence Nationale des Forces Vives de 1990.
  Mathieu KEREKOU voit l'étau se resserrer autour de lui. Et comme le ventre affamé n'a point d'oreille, le peuple se met dans la rue pour manifester son mécontentement. Le Président de la République, lors d'une de ses sorties, marqua un arrêt à la vue de l'attroupement, mais mal lui en a pris. Le peuple enragé ne pouvant plus se retenir se mit à le lapider. Il regarda la foule tout ébahi, mais ne pipa mot. N'eut été son garde du corps principal qui le poussa dans le véhicule et ordonna au conducteur de démarrer en trombe, la catastrophe aurait survenu. Tout le pays était en ébullition. Le trésor public était en cessation de payement de salaires. Les banques tournaient au ralenti. Les avoirs des clients ne pouvaient plus être retirés librement.  Tous les chèques devraient être émis en blanc et seul le banquier pourra vous indiquer d'inscrire le montant que la banque pouvait vous servir. La rareté des pensions et l'impossibilité de retirer le peut en compte constituaient les causes d'arrêt cardiaque de certaines personnes du troisième âge. Les opérateurs économiques, déçus par la situation n'hésitaient plus à chercher d'autres voies salvatrices sous d'autres cieux.
  Suite à la grève générale des fonctionnaires en novembre, le régime renonce à la doctrine marxiste-léniniste en décembre 1989. En février 1990, après la suspension de la Constitution, une Conférence Nationale des Forces Vives fut proposée par le Président Mathieu KEREKOU. Maître Robert DOSSOU, avocat à la cour de Cotonou en était le président du comité préparatoire. La conférence a eu lieu à Cotonou sous la présidence de Mgr Isidore de Souza, archevêque de Cotonou. Les barrons de la révolution étaient présents au grand complet. La conférence étant souveraine et le Président Mathieu KEREKOU ayant accepté de rendre exécutoire les décisions qui y sortiraient, les délégués  en étaient ivres de joie, mais, seule une poignée de nostalgiques ruminaient l’angoisse et imaginaient déjà la fin du régime révolutionnaire. Les conclusions de la conférence ont débouché entre autres sur l’élection de Nicéphore Dieudonné SOGLO au poste de  Premier Ministre et la création d’un Haut Conseil pour la République (HCR). Cette institution deviendra plus tard la Cour Constitutionnelle.
   En décembre 1990, une nouvelle Constitution instaurant le régime présidentiel et le multipartisme intégral est adoptée par référendum. Le 2 février 1991 se sont tenues les premières élections législatives multipartites, elles sont suivies le 24 mars par l’élection présidentielle.  Nicéphore Dieudonné Soglo fut élu président de la République avec 63% des voix au second tour, face à Mathieu Kérékou.
   Mathieu Kérékou s’étant alors isolé dans sa demeure à Cotonou après avoir été amnistié par la Conférence nationale des forces vives pour tous les faits de son précédent régime, peu de gens pensaient le voir revenir en politique. Le 30 avril 1991, le Haut Conseil pour la République adopte à l’unanimité une loi lui accordant "une immunité personnelle pour tous les actes qu’il a accomplis du 26 octobre 1972 au 1er avril 1991".
Aux élections législatives de mars 1995, le parti de Soglo, La Renaissance du Bénin (RB), n’obtient que 21 députés sur les 83 sièges de l’Assemblée nationale. Quand arrive l’élection présidentielle de mars 1996 élection , kérékou a repris goût à la politique. Il se porte candidat et bat Nicéphore Soglo au second tour, en ayant bénéficié du report des voix du candidat Adrien Houngbédji, arrivé troisième au 1er tour avec 19,7% des suffrages. En toute logique, Houngbédji, qui disposait déjà de 19 députés avec son parti le PRD à l’Assemblée nationale, sera nommé Premier ministre (sans être chef du gouvernement), à l’issue de ce scrutin. Le Général Mathieu Kérékou remporte cette présidentielle avec 52,49% des suffrages contre 47,51% à Nicéphore Soglo qui en contestera âprement le résultat. En cinq ans de présidence, Nicéphore Soglo avait réussi à retourner contre lui la plupart des partis et personnalités politiques qui l’avaient amené au pouvoir en 1991.
   En mai 1998, Adrien Houngbédji démissionne de son poste de Premier ministre. Le 13 mars 1999, l’Archevêque de Cotonou, Mgr Isidore de Souza, décède d’une crise cardiaque. Aux législatives de mars 1999, la "mouvance présidentielle" (le président Kérékou n’avait pas de parti politique), obtient 41 sièges, contre 38 à l’opposition dont 27 pour la seule Renaissance du Bénin. Un parti implanté dans le Nord, l’Alliance Etoile, obtient 4 sièges. En juin 1999, Bruno Amoussou, le président du Parti social démocrate (PSD) est nommé Ministre d’Etat chargé de la coordination de l’action gouvernementale, du plan, du développement et de la promotion de l’emploi. Un Premier ministre qui cache son nom. L’élection présidentielle de 2001 sera l’occasion d’un formidable imbroglio électoral qui ne grandira pas le Bénin, pays qui jouit souvent de la réputation quelque peu surfaite de "laboratoire démocratique". Le premier tour de cette élection présidentielle a abouti à un second tour sans intérêt, puisqu'il opposait le président sortant, Mathieu Kérékou, à l'un de ses ministres, Bruno Amoussou, qui avait dans un premier temps appelé ses sympathisants à reporter leurs suffrages sur Mathieu Kérékou. Mathieu Kérékou fut réélu président au second tour, boycotté par Soglo puis par Houngbédji, avec 83,64% des suffrages contre son ministre, Bruno Amoussou (16,36%). Nicéphore Soglo, politiquement fini, après cette présidentielle de 2001? Pas encore. Il remporte les élections municipales dans son fief Cotonou en décembre 2002 et devient maire de la capitale économique du pays. Adrien Houngbédji, lui, décroche la mairie de son fief, Porto Novo. En lieu et place, il a préféré confier cette responsabilité à Bernard  DOSSOU, l’un des membres de son Parti.   La mouvance présidentielle arrive en tête dans la plupart des autres régions, notamment à Parakou. A Parakou, c’est le richissime homme d’affaires Rachidi Gbadamassi, qui a été élu. Il fut plus tard jeté  en prison pour avoir été accusé d’avoir commandité le meurtre du magistrat COOVI à Parakou. A sa sortie de la prison, il a été élu  député par la population de cette même commune.
  En juillet 2005, lors d’une rencontre avec le corps enseignant, le président Kérékou annonce qu'il ne touchera pas à la Constitution pour rester au pouvoir en 2006. La constitution béninoise limite l’âge des postulants à la présidence à 70 ans. Nicéphore Soglo et lui-même ne peuvent donc se porter candidat. Mais dans la rue, et étonnement, de nombreuses associations et autres groupuscules se font jour pour réclamer le report de l’élection présidentielle de mars 2006, en arguant que l’Etat béninois n’a pas les moyens de financer le coût de cette élection et qu’il serait préférable de la reporter à 2008, avec les élections municipales. Ce qui impliquerait aussi un report des élections législatives programmées en 2007. Fer de lance de ce mouvement " anti-présidentielle ", le Front national pour le couplage des élections, présidé par le colonel de gendarmerie à la retraite, Martin Dohou Azonhiho, patron de la sécurité du port autonome de Cotonou et ancien baron du PRPB. Mais le Bénin étant un laboratoire expérimental de la démocratie, l’homme de la rue n’en a pas fini de tenter de "comprendre" les expériences. En février de cette année 2006, Pierre Osho, un fidèle parmi les fidèles du président Kérékou, démissionne avec fracas de son poste de ministre de la Défense, en expliquant qu’il n’accepte pas les manigances en cours et le comportement de certains autres ministres (en l’occurrence, peut-on supposer, celui du ministre des Finances qui traîne des pieds pour octroyer à la Cena (Commission électorale autonome) les ressources nécessaires à la bonne organisation du scrutin). Mais, surprise! Par qui est remplacé Pierre Osho, quelques jours après sa démission? Par le colonel Martin Dohou Azonhiho, l’apôtre du report de l’élection présidentielle. Inquiétude dans les états-majors des partis politiques? Pas le moins du monde. Personne n’ose critiquer les décisions du président Mathieu Kérékou car tous espèrent son "soutien" indirect pour l’élection. Dès sa prise de service, Martin Dohou Azonhiho tient à rassurer les Béninois et les bailleurs de fonds qui ont déjà mis quelques milliards de Frs CFA sur la table pour organiser le scrutin, en affirmant qu’il est maintenant un adepte de cette élection ! Et pour preuve, quelques jours plus tard, il proclame son soutien au candidat Adrien Houngbédji. Ainsi va le Bénin en cette fin du mois de février 2006, avec une seule certitude : à défaut d’être le "laboratoire de la démocratie", le Bénin est assurément le "laboratoire de l’incongruité".
   L’avènement de YAYI BONI
     
Yayi Boni et Adrien Houngbédji au second tours

Le 1er tour de l’élection présidentielle au Bénin a pu finalement avoir lieu en  mars 2006, malgré les difficultés rencontrées par la Commission électorale nationale autonome (CENA) qui avait en charge l’organisation globale du scrutin. Les résultats provisoires publiés par la Cour constitutionnelle du Bénin le mercredi 15 mars 2006, envoient au second tour un novice, le Dr Yayi Boni, sans parti politique qui avait démissionné de son poste de président de la BOAD (Banque Ouest Africaine de Développement pour être candidat aux élections présidentielles dans son pays), et un vieux routier de la scène politique béninoise, Me Adrien Houngbédji, président du Parti pour le renouveau démocratique (PRD), qui était toujours arrivé en troisième position à toutes les élections présidentielles depuis 1991. Selon ces résultats, Yayi Boni est crédité de 1 074 308 suffrages (35,64 %) et Adrien Houngbédji de 727 239 voix (24,12 %).  Une autre vieille figure de la classe politique, Bruno Amoussou, leader du Parti social démocrate (PSD), n’a pas réussi son pari pour arriver au deuxième tour d’élargir sa base électorale, traditionnellement confinée dans deux départements de l’est du pays, le Mono et le Couffo. Il est crédité de 489 122 voix (16,22 %) Le grand perdant de ce premier tour est le parti La Renaissance du Bénin (RB) de l’ancien président Nicéphore Soglo, dont le fils Léhady, qui était candidat, n’arrive qu’en 4ème  position avec seulement 253 478 voix (8,40 %). A toutes les élections présidentielles depuis 1991, Nicépohore Soglo avait toujours franchi ou frôlé la barre des 30 % de suffrages au premier tour. Le parti La Renaissance du Bénin semble payer les multiples dissensions qui l’ont miné depuis des années, y compris au sein de la famille Soglo elle-même, puisque, frère de Léhady, Galiou Soglo était aussi candidat à ce scrutin du 5 mars. Enfin, le candidat du parti MADEP, Idji Kolawalé (alors président de l’Assemblée Nationale), n’a pas non plus réussi à s’imposer sur le plan national puisqu’il n’est crédité que de 97 595 suffrages (3,23%).
Les grands enseignements de ce premier tour sont multiples : le premier est l’expression d’un réel désir de renouvellement de la classe politique exprimé par les électeurs puisque Yayi Boni, candidat sans parti, a réussi l’exploit non seulement d’être qualifié pour le second tour mais de devancer largement toute la vieille garde politique qui règne sur le pays depuis les années 1990. Il peut aussi se targuer de n’être pas seulement un candidat « régional » car même s’il a réalisé ses meilleurs scores dans le grand Nord du Bénin, il a capté des suffrages dans à peu près toutes les régions du pays, et notamment à Cotonou, la capitale économique qui était traditionnellement le fief incontesté de la famille Soglo. Incontestablement la candidature de Yayi Boni a répondu à une soif de changement chez les jeunes et une attente de mieux être social dans une couche de la population qui n’a guère vu son niveau de vie progresser depuis des années quand elle n’est pas frappée par un chômage endémique. Elu président, le «docteur miracle» a fort à faire pour répondre aux attentes de cet électorat populaire et majoritairement jeune. Adrien Houngbédji doit par contre être quelque peu «déçu» de son score dans le Nord du pays, zone dont il attendait beaucoup plus après un long travail de terrain. Dans le septentrion, en l’absence de la candidature de Mathieu Kérékou, le président sortant, atteint par la limite d’âge et l’impossibilité constitutionnelle de postuler à plus de deux mandats successifs, il semble bien que l’électorat soit resté fidèle aux fils du terroir : Yayi Boni, en premier lieu, puis dans une moindre mesure aux petits candidats comme Pascal Tawéma ou Antoine Dayori.




Incertitude sur la poursuite du processus électoral ?

Mais ce qui retient toujours le souffle des Béninois, ce sont les propos tenus le jour du vote par le président sortant, le général Mathieu Kérékou, qui a laissé entendre que ce scrutin ne s’était pas déroulé dans des conditions acceptables pour lui-même. Après avoir déposé son bulletin de vote dans l’urne, Mathieu Kérékou n’a pas mâché ses mots pour dire tout ce qu’il pensait de cette élection : « Aujourd'hui, c’est une fête pour chacun de nous. Cependant, il serait un peu incompréhensible que je ne dise pas ici publiquement, sur la base de ce que nous avons appris et que nous avons nous-mêmes constaté, que les élections que nous devons souhaiter être transparentes, ne le seront pas effectivement ». Et le président de poursuivre : « Quoi qu’il en soit, vous devez savoir que le gouvernement n’est mêlé de près ou de loin en ce qui concerne la perte de plus d’un million trois cent mille cartes d’électeurs. (…) Il ne sera jamais dit au Bénin que le Bénin a organisé des élections présidentielles dans la confusion. ». Suite à ces propos quelque peu ambigus voire menaçant du chef de l’Etat, les farouches partisans du report de la présidentielle, et maintenant, puisqu’elle a eu lieu, de son annulation pure et simple, notamment un groupe de « patriotes » emmenés par Andoche Amégnissè, à la tête d’une « Coalition Génération Kérékou », ont continué à donner de la voie en s’appuyant sur les propos du président. Certains candidats eux-mêmes ne sont pas en reste pour critiquer vigoureusement les modalités de ce scrutin : le ministre des Mines et de l’Energie en son temps, Kamarou Fassasi, qui n’a obtenu que 29 494 voix, après avoir dénoncé une multitude d’irrégularité, a conclu dans un communiqué : « Au regard de tout ce qui a précédé, les élections qui viennent de se dérouler dans les conditions aussi chaotiques peuvent-elles être validées ? ». Même crédo pour le ministre du Plan, Zul –Kifl Salami, lui aussi candidat et lui aussi crédité d’un faible score (8 538 voix), qui, après avoir souligné une kyrielle de dysfonctionnements, s’est interrogé en ces termes : « Tous ces faits entachent gravement l’image de l’élection, de notre démocratie et du citoyen béninois tout court. Ils montrent à l’évidence que ce premier tour de l’élection présidentielle n’est pas crédible. » Et le ministre de s’interroger si « le peuple béninois peut se permettre d’être gouverné par un président mal élu ». Autant de propos et de déclarations, qui, ajoutés aux recours que certains candidats envisagent de déposer devant la Cour constitutionnelle (Marie Elise Gbédo ou Léhady Soglo qui réclament la reprise du vote dans les départements de l’Atlantique et du Littoral), ne manquent pas d’inquiéter les partisans du changement qui ont voté pour Yayi Boni et qui demeurent encore sceptiques quant à la tenue effective du second tour. Mais, a contrario, le premier verdict prononcé ce mercredi 14 mars par la Cour constitutionnelle, peut laisser penser que ladite Cour a d’ores et déjà tranché sur toutes ces irrégularités et autres dérèglements qui ont eu lieu le 5 mars. Dans son arrêt, la Cour constitutionnelle a en effet écrit : « Considérant qu’il a été observé lors des opérations électorales un retard général dans l’ouverture des bureaux de vote, mais aussi la répercussion effective des heures de retard constatées sur l’heure de clôture du scrutin, le retard dans l’acheminent du matériel électoral dans la quasi-totalité des bureaux de vote, l’insuffisance momentanée de bulletins de vote entraînant une perturbation des opérations ; Que les dysfonctionnements ainsi constatés dans l’organisation des opérations de vote n’ont pas entaché le bon déroulement des dépouillements et ne sont pas de nature à compromettre la régularité, la sincérité, la fiabilité, la crédibilité et la transparence du scrutin ; » Et, pour être plus précise et sans doute pour couper l’herbe sous le pied à de futurs contestataires, la Cour constitutionnelle d’ajouter : « Considérant qu’il résulte toutefois de l’examen de l’ensemble des documents transmis à la Cour que, dans certains bureaux de vote, des irrégularités ont été commises, notamment :
- le défaut de signature des membres de bureau de vote sur la feuille de dépouillement et le procès verbal de déroulement du scrutin ;
 - les décomptes fantaisistes ;
- l’absence de décompte par pictogrammes ;
- la disproportion entre le nombre d’inscrits et le nombre de votants ;
- l’absence de procès verbal de déroulement du scrutin et de feuille de dépouillement ;
- la tentative de vote de mineurs et d’étrangers ;
- la tentative de votes multiples,
- la pression sur les électeurs, - la propagande sur les lieux de vote ;
- le vote avec empreintes digitales au lieu du cachet ;
- la transmission tardive de quelques plis scellés à la Cour ;
Considérant que toutes ces irrégularités ont été commises en méconnaissance et/ou en violation de la Constitution et des lois électorales dont les dispositions visent à assurer la régularité et la sincérité du scrutin ; que la Cour Constitutionnelle, seul juge du contentieux en matière d’élection présidentielle, après les avoir sanctionnés, arrête et proclame les résultats du 5 mars 2006. »
     De facto, la Cour constitutionnelle, avec cette décision, n’a guère laissé de place à d’autres recours majeurs, et elle a rappelé, sans doute volontairement, qu’elle était la seule institution habilitée à valider un scrutin présidentiel. Il est donc à difficile d’imaginer par quel artifice juridique ou constitutionnel, les partisans de l’annulation du scrutin pourraient arriver à leur fin, d’autant que la quasi-totalité des observateurs et des pays ou entités partenaires du Bénin (France, Etats-Unis, Union européenne entre autres) ont donné leur quitus à cette élection.

   Le règne de YAYI BONI
   YAYI BONI, Président de la République a fait la fierté de bons nombres de Béninois à sa prise de pouvoir. Au début de son règne il a affiché une volonté farouche de vaincre les méthodes peu orthodoxes dans lesquelles certaines personnalités sont moulées pour s’enrichir illicitement. La marche verte qu’avait initiée le président de la République était salvatrice et très appréciée par la population. Un véritable détonateur d’une lutte sans merci contre les fossoyeurs de l’économie nationale. Mais depuis, la non concrétisation de cette volonté a semé le doute dans le cœur du peuple quant à l’objectif escompté. Car, l’impunité s’étant érigée en système, la situation s’est empilée plus que par le passé et l’espoir s’est très vite estompé.
   Des scandales financiers se multiplient, amenuisant la caisse de l’Etat et la bourse des populations enquêtent d’un mieux être.  La rocambolesque affaire ayant défrayé la chronique au cours de cette mandature est relative à l’implantation d’une société de placement d’argent sous l’enseigne « ICC-Services ». Un véritable réseau d’escroquerie dans lequel des populations ont engloutie toute leur fortune que les responsables ont utilisée pour s’acheter des véhicules, des maisons et autres à travers le monde. Dépassé par l’ampleur de la situation le Président de la République Boni YAYI décide le mercredi 21 juillet 2010 de traduire certains membres de son gouvernement et celui de KEREKOU devant la Haute Cour de Justice pour être inculpés. Il s’agit notamment du ministre de l’intérieur Armand ZINZINDOHOUE pour affaire ICC Services, Soulé Mana LAWANI ministre de l’Economie et des Finances pour affaire CEN-SAD (tous deux sous le régime YAYI), Rogatien BIAOU ancien ministre des Affaires Etrangères sous KEREKOU pour affaire Vente de domaines de l’Ambassade du Bénin aux Etat-Unis d’Amérique et Kamarou FASSASSI ministre de l’Energie de l’Hydraulique et des Mines sous KEREKOU pour affaire SBEE.
   Ces membres du gouvernement limogés et jetés dans les mains de la justice, refusent de subir seuls cette ignominie qu'ils qualifient de traîtrise. Alors, chacun d'eux se défend en brandissant des mémorandums pour affirmer que la main du maître fait tâche d'huile, qu'il n'y a pas d'affaires ICC Services ni affaires CEN-SAD sans l'implication du chef de l'Etat. 
   Dans cette même période la disparition de certains fonctionnaires de la fonction publique commence par inquiéter la classe politique. Les syndicats se font entendre.   Le mercredi 9 Septembre 2010, l'opposition descend dans les rues pour crier son ras-le-bol au regard de l'insécurité dont le peuple est victime.

                     YAYI BONI ET LES OPERATIONS DE CHARME

     YAYI  BONI copiant un peu Hubert MAGA, le  premier président de ce pays, se veut être un baptiseur sans frontière avec la finalisation des projets élaborés par ses prédécesseurs, d’où l’érection d'échangeur de Godomey, les passages à niveau de l’Avenue Steinmetz et de Houéiho, la construction de nombreuses infrastructures routières, administratives, scolaires et de santé. Sa politique repose entre autres sur l'allègement de la pauvreté des femmes, ce qui traduit le développement de micro crédits aux plus pauvres. Mais dans le milieu politique beaucoup de difficultés surgissent. Aussi, la situation sociale de la population en général n'est pas aussi reluisante comme cela se doit.
                 
   IL y a cinquante ans, Hubert MAGA, le premier président de ce pays s’était rendu populaire auprès de son peuple en lui témoignant son affection et prônant  l’unité nationale. Aujourd’hui, l’actuel président, le docteur YAYI BONI, cherchant les marques de MAGA n’hésite pas à partager le repas avec les dockers, se rendre au Palais de la République en taxi moto (Zémidjan), à faire le footing à travers les villes de  Parakou et Cotonou, se mettre au volant pour conduire lui-même sa voiture, tout ceci à la veille des élections présidentielle et législative, ce que certains qualifient d'opérations de charme. Chaque action posée par le Président de la République suscite des marches de soutien que la classe politique et autres trouvent trop instrumentalisées. Une frange de la population semble-t-elle être utilisée pour un quelconque intérêt?
Le Président YAYI BONI est élu pour un mandat de cinq ans. Sur le plan politique, les intérêts des uns et des autres étant divergents, le renouvellement ou non de son mandat pour 2011 alimente de jour en jour des polémiques. Mais l'intérêt national est le développement du Bénin et l'épanouissement de ses fils. Car depuis cinquante ans d'indépendance, les nombreux gouvernements qui se sont succédés n'ont jamais su imposer à l'occident une politique de développement, libérant le peuple de la domination étrangère. Trop de dettes contractées pour tels ou tels autres projets dont des générations présentes et futures payent déjà et payeront le coût.
 Avec la politique quotidienne de mains tendues à l'occident, pouvons-nous nous sentir réellement indépendant? Quand nous aurons réussi à assurer notre propre autosuffisance nous pouvons nous targuer d'indépendant. Les politiciens des premières heures n'ont été que des pionniers du processus de l'indépendance du pays. Le Bénin étant l'AS des punchs sur le plan mondial, les nombreux gouvernements dont l'histoire nationale a enregistré  la prouesse en la matière ont longtemps fait trébucher le pays.
  •    Alors, aujourd'hui cinquante ans après l'indépendance nominative, regardons-nous en face et demandons-nous si réellement nous sommes indépendants.

mardi 30 mars 2010

LE DOCTEUR DES SORCIERS AU BENIN: SA MAJESTE KABIESSI OWO LOBE L'EMPEREUR MONDIAL DES OGBONIS

                                                                                     Sa Majesté Kabiessi  Owo Lobè, le docteur des sorciers.  Un don divin.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU 
                                                                                                                  
  Sa Majesté Kabiessi Owo Lobè, l'Empereur mondial des Ogbonis.
Maître dans l'art de retirer le pouvoir des sorciers et de faire d'eux
des êtres humains utiles à l'humanité.
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU






Le docteur des sorciers au Bénin: Sa Majesté Kabiessi Owo Lobè, l'Empereur mondial des Ogbonis.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU









Des milliers d'adhérents à la cérémonie de prières pour louer la grâce de Dieu.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU




    Une séance de prières dirigée par sa Majesté Kabiessi Owo Lobè. 
    Photo: © Gontan HOUNSOUNOU

     


C’est une histoire de sorcellerie qui défrais la chronique en République du  Bénin. Une histoire émouvante d’un homme particulier, reconnu aujourd’hui comme étant le messie du monde ensorcelé.
   _____________Par Gontran HOUNSOUNOU

De son vrai nom, Adam Abibou alias OWO Lobè, l’Empereur mondial des Ogboni est né d’une famille nombreuse. Parmi les 52 enfants dont il est issu,  son père en a perdu 47 du fait de la sorcellerie. Désespéré par les malheurs dont il est victime, son père  loua un jour le seigneur  afin qu’il lui donne un brave fils capable de sauver le monde des esprits maléfiques. Dieu  exhaussa alors ses vœux.  Ainsi donc des miracles commencèrent à se produire dans sa famille. La naissance d’Adam Abibou est toute une histoire. Depuis que sa mère portait sa grossesse, elle fut paralysée aux membres supérieurs et inférieurs. Mais à l’accouchement elle fut guérit de son mal. Le petit Adam Abibou  vit le jour avec le placenta, contrairement aux autres naissances. Quand sa maman se leva, elle vit son nouveau né habillé en blanc. Paniquée, elle a pris la tangente. Dans sa fuite, une voix s’éleva dans un coin de la chambre et lui dit: “va prendre ton enfant”.
A 6 ans Adam Abibou  commence par faire des miracles. A 7 ans, en dormant, il se réveilla avec une canne en main. Il appelle son père et lui annonce qu’il y a une sorcière parmi ses marâtres. Le mystérieux Adame Abibou déclenche alors une lutte farouche contre les sorcières et sorciers au Bénin. Depuis 44 ans il s’est donné une mission: sauver le monde des esprits maléfiques, anéantir la force de tous les sorciers. Aujourd’hui, le succès acquis fait parler de lui sur le plan mondial. Puis ce qu’il a eu à créer une association dénommée Ogboni qui compte plus de 5 millions de membres au Bénin et plus de 12 millions dans le monde entier.
Le nom Ogboni vient d’Egypte qui signifie “Le sauveur”. Intronisé en 2003, El Hadj Adam Abibou alias Owo Lobè , de par son titre hiérarchique “OBO OLUWA” ” (le Roi des Rois) il est aujourd’hui l’Empereur mondial des Ogbonis puis ce qu’il commande 1200 Rois sur le plan international. Son crédo étant le respect des lois de la nature, il prie pour demander la paix au Bénin et dans le monde entier. Chaque trimestre un pèlerinage est organisé dans son palais royal à Savè sur la route de Parakou en République du Bénin, où la fraternité Ogboni se réunie pour implorer la bonté de l’éternel Dieu. Des milliers de gens arrivent à ce lieu pour se délivrer des esprits sataniques. Beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants mineurs possédant la sorcellerie ont été délivrés de cette force du mal après des séances d’exorcisme. Ceux-ci retrouvent toutes leurs facultés après la délivrance pour devenir aujourd’hui utiles à la société. Des parents ayant constaté de tels sorciers dans leur milieu ne tardent plus à se confier à l’Empereur mondial des Ogbonis, le docteur des sorciers, dont le secours a toujours été salutaire. Que de révélations émouvantes a-t-on enregistrées lors des aveux des sorciers sur leurs méthodes d’apprivoiser leurs proies, leur transformation, l’exécution et le cercle de partage de la chère humaine, tout un récit qui vous irrite.
Auto proclamé docteur des sorciers, sa majesté Kabiessi Owo Lobè, l’Empereur mondial des Ogbonis est de nationalité béninoise, né en 1959 à Orogui, très tôt il quitta les bancs pour se consacrer à la lutte contre la sorcellerie au Bénin.
 Kabiessi Owo Lobè, c’est l’histoire d’un messie, un homme mystérieux, humoristique et sans souci majeur qui continue de faire son cour. Car, très confiant de sa puissance divine il émerveille tout le monde.