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mardi 30 mars 2010

LE DOCTEUR DES SORCIERS AU BENIN: SA MAJESTE KABIESSI OWO LOBE L'EMPEREUR MONDIAL DES OGBONIS

                                                                                     Sa Majesté Kabiessi  Owo Lobè, le docteur des sorciers.  Un don divin.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU 
                                                                                                                  
  Sa Majesté Kabiessi Owo Lobè, l'Empereur mondial des Ogbonis.
Maître dans l'art de retirer le pouvoir des sorciers et de faire d'eux
des êtres humains utiles à l'humanité.
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU






Le docteur des sorciers au Bénin: Sa Majesté Kabiessi Owo Lobè, l'Empereur mondial des Ogbonis.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU









Des milliers d'adhérents à la cérémonie de prières pour louer la grâce de Dieu.
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU




    Une séance de prières dirigée par sa Majesté Kabiessi Owo Lobè. 
    Photo: © Gontan HOUNSOUNOU

     


C’est une histoire de sorcellerie qui défrais la chronique en République du  Bénin. Une histoire émouvante d’un homme particulier, reconnu aujourd’hui comme étant le messie du monde ensorcelé.
   _____________Par Gontran HOUNSOUNOU

De son vrai nom, Adam Abibou alias OWO Lobè, l’Empereur mondial des Ogboni est né d’une famille nombreuse. Parmi les 52 enfants dont il est issu,  son père en a perdu 47 du fait de la sorcellerie. Désespéré par les malheurs dont il est victime, son père  loua un jour le seigneur  afin qu’il lui donne un brave fils capable de sauver le monde des esprits maléfiques. Dieu  exhaussa alors ses vœux.  Ainsi donc des miracles commencèrent à se produire dans sa famille. La naissance d’Adam Abibou est toute une histoire. Depuis que sa mère portait sa grossesse, elle fut paralysée aux membres supérieurs et inférieurs. Mais à l’accouchement elle fut guérit de son mal. Le petit Adam Abibou  vit le jour avec le placenta, contrairement aux autres naissances. Quand sa maman se leva, elle vit son nouveau né habillé en blanc. Paniquée, elle a pris la tangente. Dans sa fuite, une voix s’éleva dans un coin de la chambre et lui dit: “va prendre ton enfant”.
A 6 ans Adam Abibou  commence par faire des miracles. A 7 ans, en dormant, il se réveilla avec une canne en main. Il appelle son père et lui annonce qu’il y a une sorcière parmi ses marâtres. Le mystérieux Adame Abibou déclenche alors une lutte farouche contre les sorcières et sorciers au Bénin. Depuis 44 ans il s’est donné une mission: sauver le monde des esprits maléfiques, anéantir la force de tous les sorciers. Aujourd’hui, le succès acquis fait parler de lui sur le plan mondial. Puis ce qu’il a eu à créer une association dénommée Ogboni qui compte plus de 5 millions de membres au Bénin et plus de 12 millions dans le monde entier.
Le nom Ogboni vient d’Egypte qui signifie “Le sauveur”. Intronisé en 2003, El Hadj Adam Abibou alias Owo Lobè , de par son titre hiérarchique “OBO OLUWA” ” (le Roi des Rois) il est aujourd’hui l’Empereur mondial des Ogbonis puis ce qu’il commande 1200 Rois sur le plan international. Son crédo étant le respect des lois de la nature, il prie pour demander la paix au Bénin et dans le monde entier. Chaque trimestre un pèlerinage est organisé dans son palais royal à Savè sur la route de Parakou en République du Bénin, où la fraternité Ogboni se réunie pour implorer la bonté de l’éternel Dieu. Des milliers de gens arrivent à ce lieu pour se délivrer des esprits sataniques. Beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants mineurs possédant la sorcellerie ont été délivrés de cette force du mal après des séances d’exorcisme. Ceux-ci retrouvent toutes leurs facultés après la délivrance pour devenir aujourd’hui utiles à la société. Des parents ayant constaté de tels sorciers dans leur milieu ne tardent plus à se confier à l’Empereur mondial des Ogbonis, le docteur des sorciers, dont le secours a toujours été salutaire. Que de révélations émouvantes a-t-on enregistrées lors des aveux des sorciers sur leurs méthodes d’apprivoiser leurs proies, leur transformation, l’exécution et le cercle de partage de la chère humaine, tout un récit qui vous irrite.
Auto proclamé docteur des sorciers, sa majesté Kabiessi Owo Lobè, l’Empereur mondial des Ogbonis est de nationalité béninoise, né en 1959 à Orogui, très tôt il quitta les bancs pour se consacrer à la lutte contre la sorcellerie au Bénin.
 Kabiessi Owo Lobè, c’est l’histoire d’un messie, un homme mystérieux, humoristique et sans souci majeur qui continue de faire son cour. Car, très confiant de sa puissance divine il émerveille tout le monde.

jeudi 25 mars 2010

L'IMAGE TELEVISUELLE A PORTEE DE MAIN

Présentation de certains acteurs d'images des chaînes de télévision au Bénin
  _____Par Gontran HOUNSOUNOU

A gauche ADIKPONSSI Marcellin, cadreur à la chaîne de télévision LC2  et à droite HOUNGNINHIN Emile, cadreur à la chaîne de télévision nationale ORTB (Photo:©Gontran HOUNSOUNOU
Madame DASSI Clarisse seule femme cadreur de la chaîne de télévision de Canal 3 (Photo:© Gontran HOUNSOUNOU)
A gauche: ADIKPONSSI Marcellin de LC2, au milieu: HOUNGNINHIN Emile de l'ORTB, à droite: ATTINZOVE Serge de la chaîne de télévision TVC (Chaîne basée à Bohicon) Photo: © Gontran HOUNSOUNOU

mercredi 17 mars 2010

La marche citoyenne du Réseau Social Watch




La marche vers la mairie
Photo: © Gontran HOUNSOUSOU







(Au milieu) Huguette AKPLOGAN
coordonnatrice de Social Watch
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU






Les marcheurs bloqués
par la police municipale
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU






Le point de chute de la marche
Photo:© Gontran HOUNSOUNOU






Les membres de Social Watch
remettant un balaie symbolique
et une pèle  à NAHUM TEVOEDJRE
Lucrèce, chef de cabinet du Maire
Photo: © Gontran HOUNSOUNOU










A droite, Huguette AKPLOGAN 
Coordonnatrice de l'ONG  Social
Watch Bénin
Photo © Gontran HOUNSOUNOU




En prélude à la célébration de son 5è anniversaire demain, le Réseau Social Watch Bénin a initié entre autres activités, une marche citoyenne dans la ville de Cotonou pour la journée du 17 mars 2010.
_______ Par Gontran HOUNSOUNOU
   Partis  de la Place de l'Etoile Rouge vers 8h 45, les membres du Réseau ont pris par le ciné Okpè oluwa avant d'échouer à la mairie de Cotonou. Ici, ils ont été bloqués à l'entrée de la mairie par la police municipale pour n'avoir pas obtenu l'autorisation d'accès à la mairie, même si la marche a été autorisée par qui de droit . Après quelques échauffourées verbales avec la police, l'ordre fut donné par les responsables de la mairie. La barrière fut donc levée et ils furent reçus par madame NAHUM TEVOEDJRE Lucrèce chef de cabinet agissant en lieu et place du maire Nicéphore Dieu-Donné SOGLO.
Après la lecture de la motion faite par monsieur Pascal ATIKPA membre du Réseau, un balaie symbolique et une pèle ont été remis à la représentante du maire de la ville. L'objectif de cette marche est d'inciter les autorités municipales à faire de Cotonou une ville propre.

mardi 16 mars 2010

2e Edition de la « Grande Nuit des Reporters d’Images du Bénin







ASSOCIATION NATIONALE DES REPORTERS D’IMAGES   
DU BENIN (ANARIB)

                        Discours du Président de l’ANARIB

-       Mesdames et messieurs les invités
-       Chers collègues et chers confrères,

  Soyez les bienvenus à la Grande Nuit des Reporters d’Images du Bénin.
Après l’effort, le réconfort nous apprend un dicton.
    Comme vous le savez, nous sommes des hommes et femmes de terrain. Toujours absorbés par le travail, nous ne nous rencontrons entre confrères que sur les lieux de reportage, ce qui ne nous permet pas de disposer suffisamment de temps pour échanger profondément. En famille, nous passons très peu de temps aux côtés de nos compagnes et de nos enfants et cela affecte nos foyers. Je pris au passage donc les uns et les autres de comprendre notre situation et de nous accepter comme tels.
Notre but principal est d’être à l’affût de l’information afin de mieux  servir les téléspectateurs et lecteurs.
   Cela fait déjà un an que nous avons institué ce cadre de retrouvailles pour échanger et réfléchir sur la situation socioprofessionnelle des reporters d’images et nous divertir après un an de dur labeur.
   Aujourd’hui samedi 13 mars 2010, nous voici à la deuxième édition.
Si durant l’année 2009 nous n’avons pas enregistré  des difficultés majeures sur le plan professionnel, c’est avec beaucoup d’amertumes que nous avons abordé l’année 2010. L’Association vient d’enregistrer le licenciement d’une dizaine de cadreurs pour des raisons économiques par une chaîne de télévision. Face à cette situation, je nous exhorte à plus de courage, de patience et de rigueur dans l’exécution des obligations qui sont les nôtres vis-à-vis de l’employeur, seuls gages pour sauvegarder notre gagne pain. Ainsi, s’il s’avérait que nous le perdions, que nous ne faisions pas piètre figure sur le plan du droit. Car, par ces temps qui courent, la vie est difficile, et la perte d’un emploi met toujours en cause la vie de plusieurs familles. L’essentiel aujourd’hui est de jeter les bases d’une réflexion devant aboutir à la création d’une structure de production d’images afin de sortir certains de la précarité ambiante. Les premières agences de presse ont connu leur salut grâce à la convergence d’esprit des reporters d’images. Alors pourquoi pas nous ?
    Aujourd’hui, le monde évolue. De par cette évolution, la technologie en matière de communication visuelle a pris un pas considérable. Par conséquent, nous devons nous impliquer davantage dans le renforcement des capacités afin de mieux satisfaire les attentes des lecteurs et téléspectateurs. Car sans les cadreurs, aucune télévision n’existerait. De même, les images rapportées par les photojournalistes constituent des preuves matérielles du vécu et facilitent aux lecteurs une meilleure visibilité du texte.
    La qualité de nos prestations dépendra de nos connaissances professionnelles, donc la formation est capitale.

-       Mesdames et messieurs les invités
-       Chers collègues et confrères,

     Ce majestueux espace qui abrite la présente manifestation est l’œuvre du PDG de l’Hôtel  Peace And Love avec qui nous avons établi un partenariat qui fait son petit bonhomme de chemin. Au nom de l’Association Nationale des Reporters d’Images du Bénin je remercie le PDG de Peace And Love, son Chargé de mission et tout le personnel de cet hôtel qui n’ont ménagé aucun effort quant à la réussite de cette deuxième édition de la « Grande Nuit des Reporters d’Images du Bénin ».
Vive l’ANARIB
Vive l’information au service des peuples
Je vous remercie.

                                                                      Cotonou, le 13 mars 2010

        Le Président

Gontran HOUNSOUNOU

lundi 8 mars 2010

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE: L'ANARIB honore les femmes





15e EDITION DE LA JOURNEE  INTERNATIONALE  DE  LA  FEMME                                                
    L'Association Nationale des Reporters d'Images du Bénin est un creuset au sein duquel sont réunis les photojournalistes et les cadreurs des chaînes de télévision au Bénin.

L'ANARIB est portée sur les fonds baptismaux le 13 Octobre 1994. Elle s'est fixée entre autres objectifs:

-       La défense des intérêts socioprofessionnels de ses membres

-       La formation technique

-       Le développement de la communication visuelle au Bénin

-       Et la promotion de l'image de l'Afrique.
  C'est dans le cadre de la commémoration de la 15e journée internationale de la femme que l'Association avec le soutien du Syndicat National des Professionnels des Médias du Bénin (SYNAPROMEB) a initié la présente exposition photographique sur le thème: "Femme et développement.
_________Par Gontran HOUNSOUNOU 

   Le but de cette exposition est de valoriser les efforts de la femme, sensibiliser le public à avoir plus d'attention au rôle que joue la femme. Car, dans les communautés rurales, c'est sur elle que reposent les travaux domestiques, et la majeure partie des travaux agricoles. En milieu urbain, qu'elle ait une activité ou non, c'est également elle qui constitue le socle de la famille puis que l'éducation des enfants, leur santé, leur prise en charge en générale relève de sa compétence.
 La présente exposition photographique est le reflet de la vie sociale de la femme, son dynamisme économique, sa participation à la vie politique, culturelle, administrative, professionnelle et associative.
   L'intégration de la femme dans les affaires politiques peines à décoller en Afrique et principalement au Bénin, malgré son taux démographique et le poids qu'elle porte dans le foyer, alors que le développement d'une nation dépend de tous ses fils.  Le poète Louis ARAGON n'aurait-il pas vu juste en écrivant (je cite)" l'avenir de l'homme c'est la femme?" Aujourd'hui il n'est pas alors superflu de dire qu'il n'y a pas de vie sans la femme. Il n'y a non plus de développement sans la femme, car elle est en amont et en aval. L'exclure de tout c'est un problème conduisant vers une équation à inconnus variables. Mais le développement de la femme dépend de la convergence de la force qu'elle constitue et de la prise de conscience de toutes les femmes africaines, seul gage pour marquer leur identité sociopolitique.
L'ANARIB consacre quatre-vingt photos à cette exposition qui dure du vendredi 5 au vendredi 12 Mars 2010 à l'Espace TCHIF à Cotonou en République du Bénin.